• MON DERNIER SAINT VALENTIN

                MON DERNIER SAINT VALENTIN

     

    Mon cœur pleure, mes yeux tremblent, mes lèvres gémissent, je suis assise toute seule dans un coin de ma chambre. Dans le noir absolu, je broie le noir, mon dernier noir… Dehors les amoureux vont diner, vont à des soirées de gala, de danse…. Qu’importe ils sont deux à deux comme des tourtereaux se dévorant des yeux aux point de perdre la vue. S’embrassant au point de perdre haleine. Etant prêt à défier la mort, car ce jour étant si spéciale, ils franchiront le seuil du 7ème ciel pour se réfugié dans l’infini, car tout est possible avec l’amour. Même ceux qui ne croient pas à l’amour en ce jour fait un geste symbolique en son honneur… Comme c’est magique, exhalant, passionnant, de voir le monde se dévouer d’une manière ou d’une autre pour ce jour…

    Ce matin j’étais dans cette humeur, emballée par cet envoûtement qui est l’amour. J’ai commencé par penser à mon amour, en repensant à tous les beaux moments passés ensembles. Je repensais à notre première rencontre, notre premier baisé qui était si passionnant et si sensuel, dès que j’y repense j’ai des frissons qui traversent mon corps. J’ai revu notre première nuit, qui avait l’air d’être la dernière, je serai morte après cette nuit que je n’aurai rien regretté de ma vie. J’aurai vécu mon dernier jour bercée dans les bras de l’homme de ma vie, embrasant mon corps de ses baisés… Oh comme c’est inoubliable ces moments !!! Je relisais les mails, sms qu’on s’envoyait, revivais les petits moments de nos sorties en amoureux. Et ce matin j’avais encore cette certitude : C’est l’homme de ma vie.

    J’avais déjà organisé notre soirée, je suis du genre à tout organiser car mon amour est toujours overbooké c’est dernier temps, car préparant sa promotion. Alors je gérais tout. J’ai loué une chambre dans un hôtel cinq étoiles situé au bord de la mer, je suis allée en personne vérifier la décoration. Je suis sortie aller m’acheter de la lingerie  rouge coquine en dentelle. Après m’être assurée  que  ma réservation faite dans un restaurant dont le thème est la passion a été bien enregistrée. Ce soir je me suis dit que j’allais mettre le paquet, j’ai même prise toute la semaine à m’entrainer pour faire un striptease maison à mon cœur.

    Pour que mon compagnon soit surpris, je lui ai dit qu’on était invité à l’anniversaire de ma tante et qu’il fallait être super classe vu qu’elle est une personnalité et son anniversaire serait grandiose. J’ai proposé qu’on y aille avec ma voiture et que je passe le chercher à 19h. Mais je comptais passer à 21h, je sais qu’il a horreur du retard ou qu’on lui pose un lapin. Je vais le laisser mijoter sa rage pendant deux heures, exaspéré de ne pas me voir arriver et de ne pouvoir me joindre. Quand je vais arriver il sera tellement énervé contre moi, que j’essaierai de m’excuser ce qui ne le calmera pas mais, m’accompagnera toujours à l’anniversaire. Et là je vire vers notre restaurant ou j’ai commandé son plat préféré, et la commencera la surprise. Et j’étais sûr qu’il n’en reviendra pas. Comme prévu, je n’arrivai pas à 19h, j’éteignis mon portable pour qu’il soit au bout des nerfs, enfin de pouvoir le calmer avec une soirée inoubliable. Vers 21h, je m’apprêtai, m’habilla d’une robe moulante rouge, décolleté laissant contempler ma généreuse poitrine, je voulais qu’il s’y noie.

    Arrivée, je ne frappais pas, comme j’avais les clés. Je rentrai sans faire de bruit, j’étais sur de le retrouver assis sur son canapé m’espérant. Arrivé au salon, il n’y était pas, alors je monte calmement dans sa chambre. Il n’y est pas toujours. Mon téléphone sonne, comme je l’avais enfin allumé. Une voix me demande : connaissez-vous Mike KADORE ? Je dis oui, je suis sa fiancée. La voix reprend : Je suis désolé madame, votre fiancé est victime d’un accident de circulation, votre numéro étant le dernier numéro plusieurs fois appelé, c’est pour cela qu’on vous appel. Malheureusement il n’a pas pu s’en sortir, et nous avons besoin de vous pour identifier le corps.

    Voilà comment j’ai fêté mon Saint valentin. N’est-ce pas romantique ? Et je crois que c’est mon dernier, car ma vie aussi s’arrête aujourd’hui….

     

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  • Cher lecteur et lectrice,

    Aujourd'hui j'aimerai vous parler  d'une de mes meilleures amies. Isabelle, une jeune femme pleine de vie. Une jeune femme, forte, combattante, joviale, unique, tendre et très ouvert, d'une beauté a coupé le souffle, d'une gentillesse à faire fondre les cœurs. Qui a traversé des difficultés dans sa famille, mais qui à réussi a s'en sortir pour avoir son indépendance.

    On s'est rencontré lorsqu'on était à l'université. Dès qu'on s'est rencontrée c'était le coup de foudre amicale. On s'écrivait souvent sur les réseaux sociaux et s'appelait souvent.

    On est pratiquement devenu inséparable, jusqu'au moment nous sommes rentré dans le monde actif, ou chacun avait son occupation. On avait la peine à se voir. On s'appelait rarement et se voyait rarement, car il fallait que travail pour vivre.

    La dernière fois que je l'ai vu, elle se plaignait que je ne l'appelais plus. Je promis faire un effort pour l'appeler dans la semaine. Ce que j'oublia de faire car je voyagea. A mon retour on me fit savoir que ma meilleure amie n'était plus. Elle s'est suicidée car quelqu’un lui a brisé le cœur....

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  • LES STARS AVANT ET APRES LEUR CHIRURGIE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LES STARS AVANT ET APRES LEUR CHIRURGIE 

     

    LES STARS AVANT ET APRES LEUR CHIRURGIE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    LES STARS AVANT ET APRES LEUR CHIRURGIELES STARS AVANT ET APRES LEUR CHIRURGIE

     

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    UN HOMME POUSSE SA FEMME A SE BLANCHIR LA PEAU

    Bonjour Angy,

     

    J'ai lu votre article relatif à la dame qui était accro au blanchiment, qui le regrettait mais n'arrivait pas à s'en défaire (http://hurtheart.eklablog.com/elle-est-accro-a-la-depigmentation-de-sa-peau-et-le-regrette-a114106274) et cela m'as interpellé et je compte partager mon expérience aussi.

     

    Je suis une femme mariée à un DG d'une grande société, nous avons quatre enfants qui ont déjà atteint la majorité. Nous sommes une famille chrétienne et mon mari est un grand croyant et j'ai tellement confiance en lui que mes copines me trouvent trop naïve. Il y a quelques années j’entendais des rumeurs de tout côté que mon mari à des maîtresses, je n'ai jamais cru et mon mari m'a assuré que c'est l’œuvre du diable qui veut briser notre foyer, qu'il est blanc comme neige. Depuis lors j'ai coupé les ponts avec mes copines qui venaient me donner des informations sur l'infidélité de mon mari, je me disaient qu'elles étaient juste jalouse que mon mari me choie. Mais par contre je savais que quelque chose n'allait pas dans notre ménage. Certes mon mari était toujours tendre, compréhensif, mais il commençait à voyagé plus souvent et à rentrer tard sous prétextes des réunions qui n'en finisse pas. Il était presque inexistant physiquement au foyer, je me retrouvais seule dans une grande maison, car mes enfants étant indépendant ont pris leur route. Mon mari ne me touchait même plus les rare fois qu'il était à la maison. Je ne comprenais rien.

    Un jour ou j'étais sortie faire des courses, je vis la voiture de mon mari près d'un restaurant. Je voulais partir ni vu ni connu, mais j'avais la curiosité de rentrer dans ce restaurant. Ce que je fis, en rentrant inaperçu. Je vis mon mari au fond du restaurant avec une dame qui était de ma génération très claire, dire métissé entrain de se peloté avec mon mari. Je fus si choquée, que je sorti rapidement avant qu'il ne me remarque. Je parti directement pleurer sur l'épaule d'une copine que j'avais traité de commère. Elle me consola, et me dit que maintenant je vois qu'elle avais raison. Que toute la ville sait que mon mari a des maîtresses et elles toutes sont très claire comme des mamiwater.. Ce détail attira mon attention. Je me rendis compte que j'étais de teint noir et que c'était se teint que mon mari avait aimer de moi la première fois qu'il m'as vu. Il me disait qu'il aime la peau noir d'ébène, ainsi j'ai toujours utilisé des produits pour rendre ma peau plus luisante. Je ne comprenais pas se changement de goût. S'il sortait avec des filles plus jeune, j'allais me dire que c'était parce que j'avais 40 ans et qu'il me trouvait vielle. Alors que je suis toujours jeune, je fais toujours du gym et j'ai un beau corps africain. Qu'est ce qui n'a pas marché chez mon mari? Lui qui se disait  un chrétien extrémiste.

     

    Ma copine me fit savoir que la mode dans  la capitale sont les femmes claire, c'est pour cela qu'elle même a réussi à se donner une peau café juste pour ne pas être du reste. Donc si je voulais récupérer mon mari, fallait que j'utilise toute mes armes. Elle me dit qu'elle pourra me trouver des produits européen certifié qui pourrons me donner un teint clair en deux semaines, sans aucune tâche et aucune conséquence sur la santé. Sans réfléchir j’acceptai. J'aime tellement mon mari que j'étais prête à tout pour le garder pour moi seul. Je me disais que la prière seule n'allais pas suffire, il faut que moi aussi je m'y mette.

     

    J'attendis que mon mari part en voyage pour travailler sur ma métamorphose. Comme promis en moins de deux semaines j'avais déjà un teint café. Quand mon mari revint du voyage et me vit, les mots le manquait, il me disait que j'étais encore plus belle et ne faisait que me jeter des fleurs. Il redevint serré collé à moi.

     

    Vu que le produit m'avais donné satisfaction , je continuais par l'utiliser encore plus. Et mon mari était émerveillé de jour en jour. Mais ce rêve s'arrêta quand je commença à présenter des signes d’allergie et de brûlure. Ma peau commençais à se calciner. Mon esthéticien me conseilla d'autre produits, mais je continuais à faire de mauvaise réaction au produit blanchissant.

    Aujourd’hui, je ne me reconnais plus, mon dermatologue fut vraiment désolé pour moi. Me conseilla de ne plus jamais toucher à ses produits car ma peau ne s'y adapte pas. Ma peau est devenue méconnaissable, et mon mari recommence à me regarder avec dédain. Et j'arrive à la conclusion que mon mari ne m'aime plus, s'il m'aimait il devrai m'aimer tel que j'étais quand il m'a rencontré, au lieu de m'encourager à me blanchir plus souvent pour assouvir ses fantasmes. Maintenant que je suis détruite par ses produits, il me tourne le dos. Ah les hommes!!!!!

     

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  • Difficile de trouver des chiffres précis et de réaliser des études concrètes sur l’infidélité. Les personnes interrogées ont tendance à mentir et à ne pas avouer leurs aventures extraconjugales. Mais un sondage Ipsos de novembre 2010 réalisé pour le site « Gleeden » révèle que l’infidélité en France se porte plutôt bien ! Dans un premier temps, l’étude révèle que  37 % des Français en couple ont été ou pourraient être infidèles. Chez les femmes, 30 % avouent avoir trompé ou pouvoir tromper leur conjoint lorsque chez les hommes ils sont 44 %. Les raisons invoquées ? Par amour ou désir pour une autre personne (49 %), pour vivre une expérience différente (27 %) ou encore pour s’accorder une parenthèse dans sa vie de couple (14 %). En ce qui concerne la propension à pardonner l’infidélité de son conjoint, plus d’une personne sur deux (58 %) se dit apte à passer l’éponge. Les hommes sFrêlemblent moins rancuniers puisque 62 % d’entre eux déclarent pouvoir excuser le pas de côté de leur moitié contre 54 % chez les femmes. 

    Écouter ce que dit cette femme interrogée par le magazine "ELLE" pour justifier son infidélité. Qui, dans un sourire, explique calmement que le butinage amoureux fait partie de sa vie. « Je suis infidèle, c’est dans ma nature. La personne avec qui je vis le sait, et je sais que c’est douloureux. Mais mes écarts n’ont rien à voir avec l’amour que je lui porte. Mon couple est nécessaire à mon équilibre… Autant que mes aventures. Quand je vais voir ailleurs, je le fais pour moi. Ça me rassure sur ma séduction et sur ma liberté. Je disparais parfois plusieurs jours, mais je reviens toujours. Faire un tour dehors me permet de voir à quel point je suis bien dedans.

    Les mots d’un coureur, le sempiternel refrain d’un don Juan, l’éternel couplet d’un Casanova… Mille fois entendus. Sauf peut-être dans la bouche d’une femme. Car le drôle d’oiseau est une oiselle. Pas une amoureuse éperdue en quête d’absolu, pas une infidèle douloureuse, piégée dans sa condition de femme. Non, une femme d’aujourd’hui. Maïna Lecherbonnier, 34 ans, Parisienne, indépendante, assumant ses désirs, revendiquant son plaisir. « Libre, et libérée par l’adultère », dit-elle lorsqu’elle évoque sa toute première incartade. Il y a dix ans, celle-ci lui permit de quitter son mari : « C’était une renaissance, une révélation. » Au point de vouloir apporter, dans son Éloge de l’adultère (Éditions Blanche, 2007), une pierre de plus à l’édifice de l’infidélité au féminin, éclairé d’un jour nouveau par Françoise Simpère (auteure d’Aimer plusieurs hommes (Pocket, “Évolution”, 2004)) ou Catherine Millet (auteure de La Vie sexuelle de Catherine M. (Seuil, “Points”, 2002)

    Je crois qu'en Afrique on a plus de chance de trouver une aiguille dans une boîte de foin que de trouver une femme mariée coupable d'adultère chanter les louanges de ses infidélités. La société Africaine en soi l'obligerait plutôt à garder en secret ses escapades que de les mettre à la Une.

    Mais Cher lecteur et lectrice j'aimerai quand même vous faire ressortir quelques signes d'infidélité les plus fréquents:

    1)Personnalité narcissique et égoïste

    Ce type de personne ne vit qu'au moment présent où toute gratification immédiate est jugée juste et bonne. Le leitmotiv narcissique "MOI, ENCORE MOI ET RIEN QUE MOI" prévaut.

    Si votre tendre moitié est le portrait type du total hédoniste, attention! Car ce genre de personne n’est pas reconnu pour rester stoïque devant les tentations. La personne est-elle vaniteuse, a un besoin constant de compliments? C’est un trait non négligeable.

    2) Changement d’attitude

    Tout changement d’attitude soudain est suspect. Vous receviez 20 messages de votre Jules et soudainement le nombre de messages chute dramatiquement? Chérie rentre plus tard, commence le boulot plus tôt, se met à faire du sport, a un nouveau passe-temps avec des amis qui vous sont inconnus? Votre partenaire devient plus distrait, vous prend la tête ou au contraire, démontre une bonne humeur générale non expliquée? Votre concubin se met à vous faire l’amour différemment, avec en prime de nouvelles positions? Attention. Car si cela n’est bien sûr pas une preuve en soi, un changement comportemental est l’un des premiers signes d’une infidélité.

    3) Vie sexuelle insatisfaisante

    Un rapport sexuel par semaine vous convient, votre sucre d’orge en prendrait volontiers 4 de plus. Soit. Chez les infidèles, c’est une intimité insatisfaisante, déficiente, la frustration qui en résulte, un besoin de vitalité et de passion au lit qui sont souvent cités. Si votre conjoint se dit moyennement satisfait de vos rapports, tenez-le pour dit. On l'entend souvent, l’insatisfaction sexuelle serait le berceau de l’infidélité… (dixit une étude du Washington Post en 1999, 65% des infidèles blâment une sexualité décevante).

    De plus, très peu d’hommes et de femmes quittent leur mariage ou font mention de leur infidélité, car ils considèreraient leur comportement comme une façon de préserver leur couple en allant chercher ailleurs ce que leur relation ne peut leur procurer. Le mensonge le plus prononcé par quelqu’un s’étant fait prendre en flagrant délit? "J’étais justement sur le point de t’en parler..."

    4) Le secret électronique

    Un mot de passe sur le téléphone portable. Un second mot de passe sur le téléphone après cinq minutes d’inactivité. Un mot de passe sur des périphériques, sur la connexion à l’ordinateur lui-même et le moteur de recherche. La personne n’accède à son compte Facebook que lorsque vous n’êtes pas à ses côtés. Ne conserve pas ses courriels. Filtre et ne conserve pas son historique d’appels. Se fait poster sa facture téléphonique directement au bureau – et non au domicile. Cette personne n’accède pas à ses courriels personnels devant vous. Si vous surprenez la personne et que celle-ci cache son écran en réaction à votre présence, c’est mauvais signe. Très mauvais signe, à moins que votre douce moitié ne soit agent double. Cette personne ne vous laisse pas utiliser son ordi. Le portable de votre amoureux(euse) n’est jamais laissé seul et va jusqu’à accompagner la personne dans la salle de bain. Très suspect.

    5) Nouvelles rencontres

    Gare aux nouvelles rencontres et aux amitiés qui vous excluent. En effet, les détectives en ont vu de toutes les couleurs. De la bimbo agent immobilier aux seins refaits avec qui monsieur a trompé sa femme enceinte, au conseiller financier européen de madame toujours bien mis et fonceur, à la gardienne d’enfants jeune et impressionnable, au meilleur ami de madame qui lui paie mille compliments, mais qui ne vous invite pourtant jamais; soyez au garde-à-vous! Chris H., détective privé dans le New Jersey, déclare n’avoir vu que trois ou quatre cas durant sa carrière où l’un des partenaires fut infidèle avec un total inconnu. "La plupart du temps, c’était un proche: un voisin, collègue, ami, dermatologue, entraîneur personnel, etc."

    En effet de nos jours les femmes infidèle chacune  dans leur registre, les femmes alignent les amants avant de les coucher sur le papier. Sans honte, sans cruauté non plus. Parfois amoureuses, parfois moins. Volages, jouisseuses, gourmandes, elles -prennent leur plaisir là où elles le trouvent, sans culpabilité… Et elles reviennent au port, là où les attendent leurs compagnons. En un mot, elles trompent comme des hommes. Ou plutôt, suivant des modalités que l’on pouvait croire majoritairement, voire naturellement masculines.

    En toute logique, cette tendance à l’indifférenciation touche donc aussi le chapitre de l’infidélité. Comme les hommes, la majorité des femmes travaille. Indépendantes financièrement, elles savent se débrouiller lorsque leur aventure les conduit à la rupture. Surtout, elles ont une vie sociale : les tentations sont désormais aussi nombreuses pour elles que pour les hommes. « Dans ces conditions, personne n’est à l’abri d’un faux pas, prévient la sexothérapeute Laura Beltran. Quantitativement, nous sommes potentiellement égaux en la matière. En revanche, le regard que la société porte sur ces écarts, le poids qu’on leur accorde est très différent pour les femmes. » ( lu sur: http://www.psychologies.com/Couple/Crises-Divorce/Infidelite/Articles-et-Dossiers/Les-femmes-trompent-elles-comme-les-hommes)

    Alors devons nous excuser nos conjoints qui nous trompent sans scrupule???

     

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  • QU'EST CE QUE " FAIRE L'AMOUR"?

    Cher lecteur et lectrice,

    J’avais publié un article sur les signes qui prouvent qu’un homme est amoureux. J’ai eu droit au critique de mes frères et sœurs africains, qui m’ont fait savoir que ces signes d’amour ne s’adaptent pas à la réalité africaine. Donc selon eux la manifestation de l’amour d’un africain est différent d’un occidental. Ce que j’ignorai parfaitement et cela m’a permis d’analyser à fond ce sujet.

    Aujourd’hui je veux parler de la signification de «  Faire l’amour »  et je publie  un sondage qui a été faite par un site de psychologues français. Comme je sais d’avance qu’on me dira que ce sondage n’est pas adaptable en Afrique, je poserai dans un prochain article les mêmes questions à mes amis africains et ensemble nous ferons une comparaison.

    Qui sont-ils ? Voici le sujet qui ont fait l'objet de cet enquête

    Des hommes et des femmes ont accepté de répondre à nos questions. Présentation.  

    HOMMES
    • Cyrille, 23 ans, étudiant, deux partenaires régulières.
    • Sacha, 28 ans, traducteur, célibataire.
    • Matthieu, 29 ans, technicien du son, vit en couple depuis onze ans, un enfant.
    • Julian, 30 ans, chauffeur de taxi, célibataire.
    • Christophe, 34 ans, ingénieur, vit en couple depuis douze ans, pas d’enfant.
    • Laurent, 42 ans, éditeur, célibataire.
    • Daniel, 44 ans, enseignant, marié depuis vingt et un ans, trois enfants.
    • Pierre, 48 ans, médecin, marié depuis trente et un ans, sans enfant.
    • Alain, 50 ans, commercial, marié depuis quinze ans, deux enfants.

    FEMMES
    • Emma, 24 ans, hôtesse, vit en couple depuis six mois, sans enfant.
    • Anne, 26 ans, enseignante, vit en couple depuis trois mois, sans enfant.
    • Zoé, 28 ans, avocate, vit en couple depuis deux ans, pas d’enfant.
    • Cassandre, 30 ans, secrétaire, célibataire.
    • Colette, 34 ans, comédienne, célibataire. A des liaisons passagères, souvent avec des hommes mariés.
    • Laurence, 35 ans, ingénieur, mariée depuis cinq ans, trois enfants.
    • Bénédicte, 38 ans, dessinatrice de livres pour enfants, mariée depuis quinze ans, deux enfants.
    • Elena, 40 ans, fonctionnaire, divorcée, un enfant. Un amant régulier et des aventures ponctuelles.
    • Aude, 42 ans, réalisatrice de radio, vit en couple depuis dix ans, trois enfants.
    • Jacqueline, 46 ans, vendeuse en parfumerie, mariée depuis vingt ans, un enfant.

    1 - Que signifie pour vous "Faire l’amour avec intensité" ?

    Matthieu : « C’est quand je n’ai pas envie de sauter hors du lit immédiatement après avoir éjaculé pour me rhabiller et fuir… Et que je peux rester des heures allongé, pendant qu’elle me caresse le dos et les cuisses ou qu’elle me couvre de baisers, moi qui ne suis pas d’un naturel très tendre. »

    Sacha : « Faire vraiment l’amour, c’est baiser et aimer en même temps… C’est tout sauf une performance dans son coin. »

    Julian : « J’ai l’impression d’avoir découvert ce que c’est que faire vraiment l’amour avec une femme que j’ai connue cet été. Avec elle, l’après-sexe était aussi bon que le pendant et l’avant. D’habitude, il n’y a pas d’après. »

    Laurent : « C’est oublier que je suis mortel ! Oublier que je ne suis que de passage, que je vais vieillir, que tout va s’arrêter un jour. Quand je fais vraiment l’amour, je ne suis plus joignable pour personne, même pas pour Dieu. Ça allège tout. C’est comme fabriquer un vaisseau spatial pour aller vers le meilleur. »

    Pierre : « C’est éprouver la sensation de ne plus s’appartenir, de devenir une part de l’autre, et voir l’autre devenir une partie de soi-même. C’est aussi apprivoiser son corps, être entièrement à l’écoute de ses sensations et de celles de l’autre. »

    Cyrille :« J’ai l’impression que je ferai vraiment l’amour quand j’aurai envie de donner un enfant à quelqu’un. »

    Cassandre : « C’est ce moment rare et vraiment surprenant où chacun en vient à faire à l’autre exactement ce que celui-ci aime, sans que les deux amants aient eu besoin d’en parler. »

    Emma : « C’est l’occasion de prouver à l’autre qu’on l’aime en lui donnant du plaisir. Dans ces moments, on ne pense plus à soi ni à tout le reste, mais uniquement à son partenaire. »

    Aude : « C’est jouir. Je n’ai connu la jouissance qu’après la naissance de mes enfants. Avant, toute relation sexuelle me décevait. Je ne me suis sentie femme que quand j’ai connu l’orgasme. Alors comment aurais-je pu ressentir que je faisais vraiment l’amour ! »

    Bénédicte : « Quand à un moment je ne sais plus bien si c’est moi qui suis pénétrée ou si c’est moi qui pénètre. C’est comme si nous ne formions plus deux corps mais une sorte d’entité unique flottant hors de la réalité. »

    Elena : « C’est me laisser totalement aller en oubliant l’image que je donne. »

    La sexologue : Echapper à la réalité ordinaire 

    Hommes et femmes, mais peut-être ici, assez bizarrement, surtout les hommes, associent un acte sexuel transcendé à l’oubli de soi, à la spontanéité, à un rapport au temps totalement différent de la réalité ordinaire. L’ensemble des témoins souligne d’ailleurs l’une des grandes caractéristiques de cette dimension à deux de la relation sexuelle : faire vraiment l’amour fait se situer très loin des contraintes normatives.

    2 - Quelles conditions sont nécessaires pour que vous et votre partenaire soyez dans l’intensité ?

    Alain : « J’ai besoin de sentir la femme qui est avec moi tendre, attentive, amoureuse, de la savoir en confiance absolue, dans un lieu “à nous”. Et moi de la désirer vraiment, de la rendre belle, d’être fasciné, de l’aimer dans sa totalité et d’être en communion avec elle. »

    Zoé : « La condition pour être dans l’intensité, c’est d’être sur la même longueur d’ondes. Je peux alors être dans le romantisme, dans un peu de brutalité, ou dans un esprit de “délire”. Peu importe. »

    Anne : « Quand je le vois vraiment attentif à moi. Qu’il me regarde pour sentir si je suis bien, qu’il me le demande aussi… Là, je sais qu’il me fait vraiment l’amour, à moi ; pas pour lui uniquement ni à une femme en général. »

    Colette : « Il faut que je ne me sente pas gênée physiquement, que je ne pense pas à mes seins qui tombent, à ma cellulite. J’ai besoin que le regard de l’homme ne soit pas scrutateur. Si j’ai l’impression qu’il me note quand je me déshabille, je me bloque. »

    La sexologue : Être reconnu par l’autre 

    A l’unanimité, il n’est possible de faire l’amour que si l’autre est vraiment partie prenante. Parmi les couples qui consultent pour troubles du désir, la principale plainte masculine, souvent déclinée en troubles de l’érection, est l’absence de désir d’une partenaire démotivée. Ne pas se sentir reconnu par l’autre dans son identité virile, c’est se sentir impuissant. Les femmes, elles, craignent de n’être qu’un objet d’excitation “impersonnel” pour l’autre.

    3- Pensez-vous que “c’est plus fort” quand il y a des sentiments ? Si oui, pourquoi ? Qu’est-ce que ça apporte de plus ?

    Matthieu : « Forcément ! Parce que cela nous grandit – elle et moi ! Je me rends d’ailleurs compte que je n’ai jamais vraiment fait l’amour qu’à ma femme. Avant elle, je ne supportais pas de rester dans le même lit qu’une femme avec qui je venais de “baiser”. »

    Christophe : « Evidemment ! Le sexe et les sentiments sont indissociables dans mon esprit… Depuis que j’ai des relations sexuelles, je n’ai connu que cinq femmes et avec chacune d’elles, j’ai vécu une vraie histoire d’amour. »

    Cyrille : « C’est vraiment plus fort : toutes les sensations sont décuplées. Parce que quand il y a des sentiments, l’impression de se réaliser en tant qu’homme, de se différencier de l’animal est plus immédiate. »

    Laurent : « Oui, parce que je sais qu’on va être plus forts à deux, que le sexe va renforcer notre osmose, faire basculer notre histoire dans la passion, malgré les risques que ça comporte. Ça va être comme rouler sur l’autoroute à 240 en Porsche ! »

    Pierre : « C’est capital. Je ne conçois pas de faire l’amour juste pour le “plaisir de la fesse”, pour assouvir une frénésie sexuelle. C’est mon côté vieux jeu : il faut que je sorte les violons, que ce soit galant, distingué, romantique, presque pudique. »

    Alain : « Les sentiments ne sont pas forcément nécessaires. Mais c’est plus fort quand ils sont présents. »

    Zoé : « Oui et non. Je pense qu’en termes de plaisir purement sexuel, cela a été parfois plus fort avec un homme que je n’aimais pas. Parce que je n’avais aucune gêne et que je ne pensais qu’à moi, à m’éclater. »

    Jacqueline : « Non. Car le plaisir est lié aux fantasmes et je peux très bien demander à un partenaire d’un soir de s’approcher au plus près de mes fantasmes. J’ai parfois des aventures qui me le prouvent. »

    Colette : « Mon problème n’est pas de faire l’amour sans sentiments, mais au contraire de réussir à ne pas enclencher systématiquement le film d’amour. »

    Aude : « Je n’ai jamais joui qu’avec mon compagnon, que j’aime profondément. Et c’est parce qu’il aime me faire plaisir et que j’ai confiance en lui que je peux me laisser aller. »

    Anne : « Il n’est pas nécessaire d’aimer follement l’autre pour vivre ce moment intense. Cela dit, sans sentiments, c’est “avant” et surtout “après” que ce sera moins beau. Du coup, le plaisir du “pendant” est vite effacé. »

    La sexologue : Les femmes recherchent et provoquent 

    Pas d’amour sans amour, affirment les hommes, quel que soit leur âge. Pour eux, l’amour se fait avec la tête et le cœur autant qu’avec le corps. Du côté des femmes, la frontière est plus nette entre sens et sentiments. Ce qui est frappant, c’est de constater qu’avec le temps, l’assurance que donnent la maturité et l’expérience, les femmes d’aujourd’hui apprennent à investir leur sexualité de manière plus concrète. Elles se préoccupent davantage de leur propre plaisir, elles le recherchent, le provoquent.

    4 - Vous est-il arrivé d’avoir une sensation très forte avec une rencontre de passage ? Pourquoi ?

    Matthieu : « Je ne peux faire l’amour qu’avec une partenaire que je connais bien ou avec qui je peux me projeter dans l’avenir. »

    Cyrille : « Oui. Il suffit que je respecte ma partenaire, qu’elle me plaise physiquement et qu’elle se comporte comme j’aime, en prenant des initiatives et en parlant avec moi, pour que j’aie la sensation de faire vraiment l’amour. »

    Laurent : « A chaque fois, j’ai eu l’impression de connaître cette femme depuis toujours. Je crois savoir exactement pourquoi un type de femmes me plaît physiquement. Quand j’ai des relations régulières, c’est beaucoup moins fort. »

    Daniel : « Souvent. C’est comme un entracte, une parenthèse jubilatoire au milieu d’une pièce ennuyeuse. Et c’est encore plus intense quand je traverse une crise conjugale, quand ma rage érotique est décuplée par un désir de vengeance. »

    Laurence : « Jamais cela ne m’est arrivé. J’ai eu la sensation de “vraiment baiser” ! »

    Anne : « Il m’est déjà arrivé de vivre cette symbiose parfaite avec des hommes avec qui j’ai eu une relation d’une nuit. Mais, à chaque fois, j’ai regretté que la relation ne dure pas. Quand on vit cela, on n’a pas envie que cela reste une histoire d’un soir. »

    Emma : « Avec une rencontre de passage, j’ai l’impression de n’être qu’un “bout de chair”. C’est humiliant. »

    Bénédicte : « Bien sûr, si je suis amoureuse et que les corps s’accordent. L’amour physique est une question de tempo, il faut être branché sur le même rythme, ce qui peut très bien arriver avec un inconnu. »

    Jacqueline : « Je peux plus facilement fantasmer sur un inconnu que sur l’homme avec lequel je vis depuis vingt ans. Mes expériences sexuelles les plus fortes, je ne les ai pas connues avec les deux hommes qui ont partagé ma vie. »

    Aude : « Ce que je vis avec mon mari serait-il possible avec un inconnu qui me serait indifférent ? Je préfère ne pas le savoir parce que j’aurais l’impression de salir quelque chose de sacré. »

    Pierre : « Jamais. Je trouverais sordide de déshabiller un corps, de toucher, de respirer, de pénétrer une femme dont j’ignore tout. Pour moi, ça relève de la relation client-prostituée. »

    Elena : « Je peux vraiment faire l’amour avec une rencontre de passage quand je découvre que l’autre me plaît, que sa peau, son odeur me stimulent, m’excitent. Ou quand, grâce à lui, je découvre des caresses que personne d’autre ne m’avait données auparavant. »

    La sexologue : Deux camps en présence 

    Deux camps se dessinent : les hommes et les femmes capables de s’abandonner à un partenaire de passage, et ceux pour qui cela est inenvisageable. Et puis certains aimeraient se laisser aller à leurs envies mais en sont empêchés par la culpabilité, d’autres ne peuvent même pas concevoir ces attirances, les derniers enfin vont sans problème au bout de leurs élans. Ce qui nous montre bien que la sexualité est avant tout l’expression la plus intime et la plus singulière du parcours psychoaffectif d’un individu.

    5 - Selon vous, peut-on vraiment faire l’amour sur la durée avec le même partenaire ?

    Matthieu : « Actuellement, quand je fais vraiment l’amour avec ma femme, c’est toujours mieux que la fois précédente. Même après onze ans de vie sexuelle commune ! Elle me redonne, à chaque fois, l’impression de ne pas avoir fait le tour de la question. Je suppose que cela s’explique par le fait que le désir de l’un ne l’emporte pas sur celui de l’autre. »

    Julian : « Tant que les sentiments – l’amour et la tendresse – perdurent, il n’y a pas de raison que cela soit impossible. La clé, c’est que ta partenaire te montre qu’elle a encore envie de toi, qu’elle prenne les devants et que tu ne sois pas toujours en position de demandeur. »

    Laurent : « Bien sûr, mais à condition que la femme n’ait aucun désir de castration. Qu’elle ne me juge pas, qu’elle connaisse et accepte tous mes travers. »

    Daniel : « Oui, mais c’est un challenge permanent. Il faut sans cesse être à l’écoute de l’autre, anticiper, étonner, être tantôt potes, tantôt amants, tantôt partenaires sexuels sauvages… »

    Pierre : « Au bout de trente et quelques années de vie commune, je ne vois pas comment on peut continuer à regarder sa femme avec la même avidité qu’au premier jour. »

    Zoé : « J’espère, mais… Autant je suis persuadée qu’on peut aimer la même personne toute sa vie, autant faire l’amour avec la même intensité, je ne suis vraiment pas sûre. J’aurais plutôt tendance à dire qu’il y a des hauts et des bas. »

    Anne : « Faire preuve d’originalité dans les caresses, varier les lieux, les ambiances… Tout cela aide, sans doute. Il n’empêche : le moment venu, ce sont les mêmes corps, les mêmes odeurs, les mêmes regards qui se retrouvent. Donc, franchement, je doute. »

    Jacqueline : « Oui, mais il faut le vouloir plus fortement que lors des premières années. Cela demande de faire attention à soi pour maintenir le désir chez l’autre, de le surprendre et aussi d’accepter de lui faire plaisir même lorsqu’on n’a pas envie de sexe au même moment que lui. »

    Aude : « C’est même la seule façon de le faire bien, car l’acte physique est lié à une reconnaissance très émouvante pour cet homme qui, jour après jour, malgré le quotidien, continue à aimer mon corps et mon être tout entier. »

    Bénédicte : « Cela fait quinze ans que je fais l’amour avec mon mari et j’ai l’impression d’avoir encore tout un univers à découvrir. Plus je fais l’amour avec lui, plus j’ai envie de recommencer. »

    La sexologue : Avoir quelque chose à partager. Avoir quelque chose à partager 

    Lorsque le désir est porté par le sentiment amoureux et non pas par la simple excitation sexuelle, la sexualité ne s’éteint pas avec les années. Je connais des couples au long cours, âgés de 70 ans et plus, qui continuent à s’aimer et à avoir une vie sexuelle épanouie. Ce qui alimente le désir sexuel, c’est l’envie de continuer à élaborer une œuvre commune. On trouve dans ces témoignages la confirmation que les femmes continuent à désirer leur partenaire tant qu’elles ont quelque chose à partager avec lui.

    6 - Vous souvenez-vous de votre relation sexuelle la plus intense ?

    Matthieu : « Quand elle est rentrée ce soir-là, j’ai tout de suite deviné qu’elle m’avait trompé. Après cinq heures de discussion, elle a avoué. Cette nuit-là, nous avons fait l’amour très longtemps. Chacun de nous était tourné vers le réconfort de l’autre… C’était comme une redécouverte, l’exploration de quelque chose de neuf. »

    Julian : « C’était cet été, avec une fille rencontrée en Thaïlande. J’étais très amoureux d’elle et dingue de ses rondeurs. Nous remontions de la piscine… Un simple baiser nous a enflammés et nous nous sommes jetés sur le bureau. Vu de l’extérieur, cela pouvait ressembler à une scène de cul ! Pourtant, ce n’était pas ça du tout. Nous avions tous les deux la volonté de donner à l’autre le meilleur de nous-mêmes, de prendre du plaisir et d’en donner. Ensemble. »

    Daniel : « Un soir d’été, très chaud. On a marché des heures dans Paris, en se tenant la main, comme deux amoureux. On est rentrés à la maison. Je ne l’avais jamais sentie aussi sensuelle, aussi lascive. Tout en elle m’a électrisé. Il n’y avait pas un millimètre carré de sa peau brûlante que je n’avais envie de dévorer. Cette nuit-là, je me suis dit que je mettrais une vie entière à assouvir la passion qu’elle m’inspirait. »

    Alain : « Dans une chambre d’hôtel, en Italie, pendant 48 heures. On n’avait rien programmé. On est partis un vendredi soir en voiture, plein sud, sur un coup de tête, et on a tout mis en scène pour que ça ait l’air d’un rendez-vous secret. »

    Zoé : « C’était avec le premier garçon que j’ai aimé et avec lequel j’ai eu mon premier orgasme. C’est peut-être pour cela que, dans mon esprit, amour et plaisir sont restés liés. »

    Colette : « C’est quand j’ai eu un orgasme pour la première fois, deux ans après le début de ma vie sexuelle, le 12 juillet 1988. J’ai eu une sorte de réaction nerveuse très forte, et j’ai pleuré. »

    Aude : « La première fois où j’ai connu la jouissance, par hasard. Pourquoi ce jour-là ? En tout cas c’était magnifique, mais je ne pouvais pas dire totalement mon émotion à mon mari, car avant je faisais semblant. Il ne savait donc pas que j’attendais ça depuis toujours ! »

    Anne : « J’ai envie de dire que c’est la première fois où j’ai fait l’amour. C’était la première fois que je voyais un homme se montrer si tendre avec moi, me faire des câlins, me vouloir du bien. J’ai eu la sensation qu’on s’occupait de moi “anormalement”, comme je ne pensais pas les hommes capables de le faire avec les femmes, et c’était peut-être ma plus belle découverte ! »

    La sexologue : Les femmes aiment le changement 

    Pour une femme, le temps est un facteur essentiel dans l’épanouissement sexuel. L’orgasme ne va pas de soi. En revanche, pour les hommes, l’excitation due à un contexte sans stress, où ils peuvent s’abandonner, “se lâcher” est une condition de confort et d’intensité. De manière générale, j’observe dans ma pratique que les situations insolites et le changement de cadre sont souvent ce qui permet aux femmes de s’abandonner davantage, même si elles ont plus de mal que les hommes à les rechercher.

    7 - A contrario, qu’est-ce qui, pour vous, n’est pas faire l’amour ?

    Matthieu : « L’échangisme ! Je ne crois pas du tout au discours à la mode qui voudrait nous faire croire qu’offrir sa femme à Jean-Paul, Pierre et Patrick est une manière comme une autre de lui faire l’amour ! »

    Christophe : « La fellation ! A cause de l’investissement réduit qu’elle demande aux deux partenaires. C’est l’un des rares gestes que je pourrais recevoir sans amour… »

    Laurent : « Je ne supporte qu’une fille crie au lit des phrases du genre : “Dis-moi que tu m’aimes !” alors qu’on se connaît depuis dix minutes. Mais le pire, c’est celle qui n’a pas fait le deuil de sa dernière histoire. »

    Alain : « Faire l’amour avec quelqu’un que je ne désire pas, me forcer. Même pour un homme, faire semblant “mentalement” est possible, mais je n’ai jamais touché une femme qui ne me plaisait pas. »

    Julian : « Récemment, j’ai couché avec une femme qui voulait tromper son mari. Elle a tout fait pour me mettre dans son lit et après, c’était le festival ! Elle n’en avait jamais assez. Côté sensations, c’était très fort, mais je n’ai jamais eu l’impression de faire l’amour avec elle. C’était trop bestial. La preuve : je me suis empressé d’aller raconter à mes potes tous nos ébats… »

    Sacha : « Les petits coups vite faits, mal faits… Je préfère prendre mon temps et soigner les préliminaires. Entre faire l’amour une fois dans la journée pendant une heure et quatre fois un quart d’heure, je n’hésite pas ! »

    Anne : « Qu’on m’oblige ; que je me sente forcée (même sans violence !) de le faire “pour l’autre” alors que je n’en ai pas profondément envie. Cela m’arrive, pourtant… »

    Cassandre : « La vulgarité dans les mots et dans le choix de lieux sordides. »

    Laurence : « Se forcer. Simuler. C’est ce que je faisais à la fin de ma précédente relation, et c’est en partie pour cela que je suis partie ! »

    Zoé : « Faire l’amour pour autre chose que le plaisir, pour régler un conflit, par exemple. Si mon mec essaie de me sauter dessus dans une dispute, c’est le conflit puissance dix ! »

    Jacqueline : « Quand ce n’est que pour faire plaisir à l’autre, par exemple tôt le matin alors que je sais que le réveil va sonner dans un quart d’heure. Là, je simule et je me débrouille pour qu’il jouisse vite. »

    Bénédicte : « Si je sens que mon mari a besoin d’éjaculer pour se calmer, pour mieux dormir, mais qu’il est trop fatigué ou préoccupé pour être attentif à moi. »

    Elena : « J’ai connu un homme qui me demandait, à chaque fois, de lui faire un strip-tease. J’avais l’impression que j’étais interchangeable avec n’importe quelle femme qui accepterait son scénario. »

    La sexologue : Les hommes aiment la proximité 

    Je constate que ces hommes distinguent parfaitement excitation sexuelle et relation amoureuse. Pour eux, l’intensité se trouve dans les situations où ils se sentent proches de la femme aimée et non dans des pratiques simplement excitantes. Les femmes confirment ici ce que je constate dans mes consultations : n’est absolument pas “faire l’amour” une relation sexuelle consentie “parce que l’autre veut”, ou celle qui sert de monnaie d’échange

    Vu sur: http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Plaisir/Articles-et-Dossiers/Faire-vraiment-l-amour/Temoignages-faire-vraiment-l-amour-pour-vous-c-est-quoi/75-Selon-vous-peut-on-vraiment-faire-l-amour-sur-la-duree-avec-le-meme-partenaire

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