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Joyeuse Saint Valentin, . J'ai été emportée par la vague d'amour, que j'ai pas eu une minute pour vous concocter quelque chose pour ce jour. J'ai trouvé que pour ce jour, ou le monde entier à l'unissions déclare, montre son amour, qu'on devrait pas être sur internet , mais profiter du moment présent.
Mon Saint Valentin à moi, est venu à mon boulot la veille avec un bouquet de fleurs . Je ne m'y attendais, et c'était la plus belle surprise pour moi. Ces petits gestes sont les plus intenses. Voir ces yeux vert briller en me regardant, ce sourire angélique sur ces lèvres sensuelles, en me caressant la joue, électrise tout mon être. J'en ai des frissons, seulement à en parlant.
Cependant j'aimerai que vous sachiez que L'amour est un apprentissage, on apprend à aimer de jour en jour. Ne prenez jamais l'amour comme acquis, car il peut vous s'échapper comme un oiseau lorsque vous y attendez le moins. Comme dans les études, ou on apprend au fur et à mesure, pour se perfectionner, de la même manière il faut se perfectionner en amour. Continuez à attiser la flamme dans votre relation, je ne sais pas comment, mais fouillez au plus profond de votre cœur et vous trouverez l'essence de votre amour. Je vous laisse sur cette réflexion, pour aller mon blottir dans mon cœur.
Joyeuse Saint Valentin
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Je discutais avec un ami d'une lectrice qui voulait rompre avec son mec car celui ci aime toujours son ex. Mon ami m'a répondu ceci : « Est ce que son mec lui rend heureuse ? » . Si elle est heureuse avec lui , alors pourquoi se prendre la tête à chercher midi à 14h ? On est dans un siècle où on cherche juste une personne bien avec qui on s'entend et qui nous rend heureux. On est plus là à la recherche de l'amour . A supposer qu'elle est heureuse avec lui, et qu'il fait des efforts pour la dorloter comme une princesse, est attentionnée, toujours présent, fidèle. C'est qu'il l'aime mais ne le sais pas encore. Juste que la douleur de sa rupture avec son ex ne s'est pas encore cicatrisé. Qu'elle oubli cette histoire , qu'il pense toujours à son ex etc... Qu'elle vive le temps présent, et qu'elle profite de son bonheur avec lui. »
Ces paroles de mon ami m'ont fait pensé à cette citation « On à pas besoin d'un conte de Fée, on à juste besoin de quelqu'un avec qui on est bien ».
Il y a de ces couples qui ne cessent de répéter qu'ils sont amoureux mais vivent une relation empoisonnée, vampirique , des disputes, manque de confiance , abus etc... Au même moment il y a des couples qui ne disent jamais qu'ils sont amoureux l'un de l'autre mais qui ont une complicité étonnante, sont heureux, épanouis, et se disent juste « Je suis bien avec toi » au lieu d'un « je t'aime ».
Du coup je me pose la question qu'est ce qui est plus important dans une relation ? Être aimé ou être heureux?
Pour le Magazine « Psychologie »il y a 6 clés pour être heureux en couple
Clé n°1 : la tolérance
Les particularités de chacun, d’abord attirantes, sont aussi à la source de nombreux conflits. Si accepter les différences n’est pas toujours facile, cela reste nécessaire pour enrichir la relation.
Clé n°2 : des valeurs communes
Vivre avec un même que soi n’est ni possible ni souhaitable. Mais vivre avec son contraire
multiplie les risques de désaccord. Entre ces deux extrêmes ? Un juste milieu qui repose sur le
partage de valeurs essentielles.
Clé n°3 : un lien d’amitié
Et si votre partenaire était aussi votre meilleur ami ? Complicité et confiance sont
indispensables pour construire un lien toujours vivant.
Clé n°4 : des paroles partagées
Trop de silences minent l’intimité au quotidien. Mais trop en dire aussi… Peut-on apprendre à parler la même langue ? Mise au point sur l’art et la manière de communiquer vraiment à deux.
Clé n°5 : une entente sexuelle
Elle est une source d’épanouissement et une autre manière de se rencontrer. Mais comment garder une sexualité heureuse sur le long terme ? Voilà le défi qui s’impose à ceux qui veulent faire durer le plaisir.
Clé n°6 : des projets et des rêvesPour avancer, le couple a besoin de se projeter. Et c’est quand les désirs de chacun s’unissent en une vision commune que l’avenir devient stimulant.
Dans ces 6 Clés on ne parle pas du besoin d'être aimé. Je crois que si un couple à la majorité de
ces points c'est qu'ils s'aiment tout simplement. Car si on aime pas une personne , on ne peut
pas la tolérer, faire des projets, aimer sa compagnie, passer du temps avec elle, penser à elle
etc...
De nos jours , on à peur de dire qu'on aime , de réaliser qu'on aime quelqu'un pour ne pas se
sentir vulnérable, pour ne pas souffrir. Car malheureusement pour la plupart des gens aimer est
synonyme de souffrance.
Ainsi tout ces couples qui disent qu'ils sont bien avec l'autre sans oser dire je t'aime, au fond
d'eux ont besoin d'entendre ce mot. Car on a tous besoin d'amour.
« Je suis aimé donc je suis : Le fait d’être aimé entretient un sentiment de continuité dans l’existence, affirme la philosophe et psychanalysteMonique David- Ménard : « Nous sommes constamment menacés de nous désintégrer face aux difficultés, à la dureté du monde. L’amour d’un autre nous permet de ne pas nous dissocier, de ne pas nous défaire. » Ce n’est pas un besoin physiologique en ce sens qu’il n’y a pas de nécessité organique, mais c’est un besoin existentiel qui évolue et perdure parce qu’il justifie plus que n’importe quoi d’autre la nécessité de notre existence. Nous n’avons plus à nous interroger : « Pourquoi suis-je là ? »
D'autres part le fait de ne jamais attendre ce mot « je t'aime » ne veut pas dire que vous ne
vous aimez pas. Tant que vous êtes heureux avec quelqu'un c'est que l'amour plane dans votre
cœur . Aimer c'est être heureux. Être heureux c'est aimer.
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Découvrez les 15 signes qu’un homme va quitter sa femme:
1) Il vous appelle moins souvent. Alors qu’auparavant, il tenait à entendre votre voix au moins une fois dans la journée. Et par la même occasion, il répond moins souvent à vos appels. Et vos discussions sont alors écourtées, ou alors, il vous laisse parler dans le vide.
2) Il ne vous envoie plus de messages. Avant, il faisait le premier pas pour vous écrire dans la journée. Et parfois, il vous écrivait pour ne rien dire. A présent, c’est toujours vous qui faites le premier pas pour lui rappeler que vous pensez à lui. Et quand vous ne le faites pas, il ne donne pas signe de vie. Il ignore vos appels et vos SMS.Si vous sortez ensemble depuis longtemps et qu’il ignore soudainement vos messages, alors c’est un grand drapeau rouge ! Cela signifie qu’il essaie de s’éloigner de vous. Il sait qu’il fait quelque chose qui va vous bouleverser et vous faire du mal, mais il ne s’en soucie pas.
3) Il flirte avec d’autres filles:Si votre petit ami se met à flirter avec d’autres filles en sachant très bien que vous pouvez le voir. Alors il n’a plus vraiment de sentiments pour vous.
4) Vos discussions tournent toujours autour de sujets qui vous paraissent inintéressants, il ne s’engage que dans des sujets neutres. Il écourte les sujets qui vous concernent tous les deux, voire il change de sujet directement ou fait semblant de n’avoir rien entendu.
5) Il est moins attentif également à d’autres niveaux. Vous lui faites part d’un problème que vous souhaiteriez régler, mais il agit comme si vous ne lui en avez pas parlé. Vous lui rappelez une chose importante vous concernant tous les deux et qu’il devait faire, mais il ne l’a pas fait.
6) Il cherche volontairement des disputes :S’il commence à chercher des disputes, c’est qu’il espère que cela soit vous qui décidiez de rompre. . Il est devenu irritable, voire détestable sans raison apparente, parce qu’il n’aura pas trouvé le courage de vous dire qu’il veut arrêter, de vous dire en face que c’est fini et qu’en agissant ainsi, il espère que vous finirez par prendre l’initiative de rompre.
7) Il ne sort plus avec vous. Vous ne passez plus de soirée en amoureux, autour d’un dîner ou au ciné. Vous ne partagez plus d’activités et il ne vous emmène plus chez lui, voir sa famille et ne vous emmène plus quand il sort avec ses amis.
8) Il commence à annuler vos projets .Il arrête de demander de sortir, il annule vos projets à la dernière minute. Il essaie ainsi de vous mettre en colère. Il essaie de vous rendre folle pour mettre fin à votre relation. Il sait exactement ce qu’il fait.
9) Il rentre tard la plupart du temps. En effet, comme la situation le stresse, il a envie de passer du bon temps et si possible loin de vous. Et il sera encore plus énergique à son travail, car cela constituera une manière pour lui de décompresser et d’oublier ses problèmes relationnels personnels ne serait-ce que pour quelques heures…
10) Les câlins, il n’y en a plus, que ce soit en public ou chez vous. Il n’est plus l’homme affectueux que vous avez connu. Il ne vous caresse plus et les baisers se font rares, du moins, ils sont moins enflammés. Ou soit Il se comporte comme un idiot en public. Il ne vous embrasse plus en public et il cherche à se rendre ridicule. S’il commence à faire cela, c’est qu’il veut que vous pensiez qu’il est juste un imbécile, et que vous le quittiez.
11) Vous ne faites plus l’amour, du moins plus comme avant, voire rarement. Pourtant, ce n’est pas le temps qui vous manque et vous continuez même à vous voir assez souvent.
12) Quand vous êtes ensemble dans une même pièce, assis sur le même canapé, il ne s’assoit plus près de vous. La distance physique est alors aussi flagrante que le manque de communication.
13) Il arrête de faire des efforts . Il arrête de faire des projets, il ne cherche plus à vous comprendre ou à vous connaître mieux. Ce sont des mauvais signes.
14) Il commence à vous rabaisser. C’est pathétique de sa part, mais il commence à vous critiquer pour vous faire sentir mal. Il espère ainsi vous faire partir.
15) Dans le cas d’un couple non marié, il va vivre ailleurs, car vous ne faites plus partie de ses projets. Et prends comme excuse qu’il a besoin de recul ou qu’un break dans le couple serait une bonne chose!
Si vous avez la majorité de ces signes vous avez 3 choix à faire
1) Si vous l'aimez à la folie et ne pouvez pas vivre sans lui. Redoublez d’effort, changer votre caractère, changez tout ce qu'il vous reprochait. Aller voir votre coiffeuse et esthéticienne pour changer de look. Ensuite aller faire les boutiques, et trouvez vous un look sexy, glamour. Métamorphosez vous et il verra que du feu. Si malgré ça il est toujours distant, faîte le coup fatal. Rendez lui jaloux. Faîtes semblant de vous désintéressez de lui, et trouver un ami qui fera semblant de vous draguer. La jalousie ça marche généralement à tout les coups, il reviendra !!!
2) Si vous vous sentez blessé, et que vous aussi vous ne le supportez pas, quittez le . Vous n'avez pas besoin de lui pour vivre. S'il est si lâche pour ne pas vous dire franchement qu'il ne veut plus de vous, et passe son temps à vous humilier. Quittez le sans aucun remord, il ne mérite en aucune manière votre amour. Vous trouverez quelqu'un qui vous aimera comme vous êtes, avec vos défauts et qualités. Et même après tout les femmes n'ont pas besoin d'un homme pour être heureuse.
3) Si vous remarquez qu'il veut vous quitter et que cela vous mets en colère, qu'il vous fasse cela alors que vous lui avez fait confiance. C'est simple la meilleure vengeance est de jumeler les deux premiers point. Tout d'abord le reconquérir par tout moyen avec le point 1. Et lorsque qu'il est de retour à vos pied, plaquez le lorsqu'il ne s'y attend pas. Lorsqu'il pense que tout va pour le mieux , quittez le sans lui donner aucune explication. ça fait mal!!!
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Les addictions utilisent les mêmes voies neuronales que les sentiments amoureux.
«L’amour, c’est la plus grande drogue de ma vie», confiait Maïwenn après la réalisation de Mon Roi, un film sur sa relation de dépendance affective à un manipulateur, incarné à l’écran par Vincent Cassel. De Baudelaire à Sylvie Vartan, le langage de l’amour a souvent emprunté le lexique de l’addiction, depuis l’ivresse de la passion jusqu’au sevrage de la rupture. Et si les poètes et les yéyés avaient raison?
«Ce qui rend accro dans un cas comme dans l’autre, c’est la dimension du plaisir», explique le professeur Michel Reynaud, psychiatre et addictologue à l’hôpital universitaire Paul-Brousse à Villejuif et auteur de L’amour est une drogue douce...en général. Le corps humain est programmé pour le plaisir et le système de récompense naturel nous pousse à chercher ce qui nous fait du bien: nourriture, sexe… Les drogues emballent cette machine et, lorsqu’un individu y est habitué, leur absence devient alors très douloureuse:
«On sait aujourd’hui expliquer comment l’amour, au même titre que la drogue, peut utiliser le circuit du plaisir, au point d’induire un manque perçu comme invivable.»
Philtre d’amour hormonal
La mécanique des fluides qui nous rend amoureux (ou drogué) est d’abord liée au système de la récompense. «Tous les plaisirs procèdent du même principe, la hausse du débit d’une substance “stupéfiante” qui vient inonder le cerveau: la dopamine, écrit Michel Reynaud. La dopamine, c’est l’envie d’agir, de créer, d’aimer, de faire l’amour, de découvrir, d’en savoir plus, d’aller plus loin. Toute dépendance résulte d’une stimulation particulièrement forte et répétée du débit de dopamine.»
Durant l’acte sexuel par exemple, le désir est lié à l’augmentation de la sécrétion de dopamine. Aux premières sensations de plaisir (toucher ou baiser par exemple), il s’y ajoute une sécrétion de testostérone et de lulibérine, une hormone qui multiplie les effets de la dopamine. Enfin, avec l’orgasme, ce sont les endorphines secrétées brutalement, qui donnent une impression de bien-être, de détente, qui apaisent les douleurs et le stress. En parallèle, le cerveau sécrète aussi de l’ocytocine, molécule de l’attachement –qu’il soit de la mère ou de l’amoureux– qui nous donne envie de rechercher le contact de l’autre. Dopamine, lulibérine, testostérone, ocytocyne: c’est la recette du philtre d’amour hormonal.
Débâcle chimique
PUBLICITÉL’ocytocine est aussi secrétée lors de tendresses quotidiennes, ce qui favorise l’attachement et le développement du sentiment amoureux. Mais la proximité physique, en éloignant le manque, a tendance à inhiber le désir. La sécrétion de lulibérine, qui multiplie les effets de l’ocytocine durant l’acte sexuel, chute. Cette débâcle du bonheur chimique met en danger le bonheur tout court.
Les drogues activent très fortement les circuits neuronaux existants pour les récompenses naturelles –dont fait partie l’amour
«Ce qui se passe dans l’érosion du désir peut être comparé au phénomène d’accoutumance observé dans la toxicomanie: vient un temps où, pour une même substance, les mêmes doses ne produisent pas les mêmes effets. En matière d’attachement les prises pourraient s’apparenter à une perfusion continue. L’écueil possible de l’attachement est d’entraîner un amour potentiellement sans manque du type de celui qu’on voue aux amis», explique le professeur Reynaud.
Amour et darwinisme
D’un point de vue évolutionniste, si la nature a fait de nous des êtres sensibles à l’amour, c’est pour préserver les liens entre les parents et favoriser la perpétuation de l’espèce. «On a trouvé que ça pour faire des enfants, explique le professeur Reynaud joint par Slate au téléphone. Du désir et de l’attachement sont nécessaires pour faire des petits et les élever jusqu’à ce qu’ils soient capables de vivre leur vie et d’être assez autonomes.»L’épuisement du désir favorise-t-il alors le changement de partenaire et le brassage génétique?
Le système de la récompense est modulé par différents récepteurs-émetteurs situés à la surface des neurones. «Les plaisirs naturels leur font produire, selon leur nature, des endorphines, des endocannabinoïdes, de l’acétylcholine (“endonicotine”), du GABA (acide gamma amino-buty-rique), toutes ces substances qu’imitent les les opiacés, le cannabis, la cigarette, l’alcool», détaille Michel Reynaud dans son livre. Ainsi, si les drogues sont efficaces, c’est qu’elles activent très fortement les circuits neuronaux existants pour les récompenses naturelles –dont fait partie l’amour– et normalement conçus pour des plaisirs subtils avec des molécules endogènes. L’alcool par exemple a une structure très similaire à l’ocytocine, l’hormone de l’attachement.
«Les drogues stimulent le système de la récompense, mais en court-circuit. Elles le détournent pour devenir la récompense principale, explique le professeur Reynaud. Il n’y a pas cette espèce de cocktail subtil entre le désir, le plaisir sexuel, l’attachement, renforcé par l’histoire, la mémoire, les odeurs et tout ce qui se construit dans une histoire amoureuse. Lorsque l’on prend de la cocaïne par exemple, elle vient directement se fixer sur la petite synapse dopaminergique qu’on va faire cracher. Ce n’est pas très f
Drogues empathogènes
«Elle était ma drogue, ma dope, ma coke, mon crack, mon amphétamine…» Dans sa polytoxicomanie amoureuse, Mc Solaar voit juste: la MDMA, une amphétamine connue sous le nom d’ecstasy, est souvent décrite par les usagers comme l’une des drogues dont les effets se rapprochent le plus du sentiment amoureux. En effet, elle stimule –via la sérotonine– la production de dopamine et d’ocytocine par le cerveau et ce qui entraîne de l’empathie (on parle alors de drogues «empathogène»).
Véritables lubrifiants sociaux, les drogues comme la MDMA permettent de gérer les rapports à autrui, de trouver les autres sympathiques
Dans son rapport de 2015, l’OFDT (Observatoire français des drogues et toxicomanies) note une multiplication par trois d’usagers réguliers de MDMA entre 2010 et 2014. Chaque drogue est le reflet de son époque. À la mode du LSD et la quête de rébellion psychédélique dans la société encore conservatrice des années 1960-70, avaient succédé les années 1980-90, placées sous le signe de la productivité et ensevelies sous la cocaïne. La société individualiste des années 2010 voit l’avènement de la MDMA –sorte de «soma»du Meilleur des Mondes d’Huxley–, témoin de l’incommunicabilité entre contemporains.
«Beaucoup de drogues sont empathogènes et facilitent le rapport à l’autre et la relation sexuelle, rappelle Michel Reynaud. C’est pour cela que, dans une soirée, il y a au minimum de l’alcool –voire du cannabis ou de la cocaïne– qui fait qu’on se sent mieux, que l’on a plus d’empathie et de désir sexuel.» Véritables lubrifiants sociaux, les produits permettent de gérer les rapports à autrui, de trouver les autres sympathiques. Le danger est que cet état de facilitation provisoire soit à nouveau recherché, vécu comme meilleur, parce que plus simple. De la répétition naît alors l’addiction.
Sevrage de la rupture
Pour les drogues comme pour l’amour, tout ce qui monte peut être amené à redescendre brutalement. «La rupture amoureuse et très proche du sevrage de drogue, c’est un effondrement de ces circuits qui ne sont plus stimulés et stimulants, explique le professeur Reynaud. On éprouve donc le manque, ce que ressentent les drogués, cette espèce de crispation intérieure, d’angoisse, cette impression de ralentissement, de vie triste, grise, sans plaisir ni saveur. C’est une inversion de cette belle mécanique.
Malgré ces similitudes, l’amour reste une drogue douce selon Michel Reynaud, en ce sens qu’elle est une récompense naturelle sécrétée par le cerveau. Du fait de sa complexité, cette biologie subtile de la passion ne peut être remplacée par une drogue ou un philtre d’amour. «En fonction de l’histoire de chacun, on modèle la réactivité de ces circuits hormonaux du cerveau. L’intrication génétique, développementale et interactive avec le partenaire fait que ,même si l’on sait un certain nombre de choses en neurobiologie, chaque relation amoureuse est unique.»
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C'est une des scènes des «Infidèles» mais ce phénomène est tellement rare que son existence même est mise en doute: alors, mythe ou réalité?
Tout s’était plutôt bien passé jusque-là. Vous aviez réussi à séduire cette fille et à la persuader de bien vouloir coucher avec vous. Après quelques préliminaires, vous entamez l’acte sexuel à proprement parler.
Et soudain, le va-et-vient est interrompu. Un blocage. D’abord vous n’y croyez pas, vous donnez, une légère secousse en arrière et vous vous apercevez, paniqué, que votre sexe est coincé dans le vagin de votre partenaire! L’excitation laisse alors place à l’affolement. Puis à la honte d’appeler au secours et d’arriver aux urgences dans cette position. Vous êtes victime d’un penis captivus.
Dans le film avec Jean Dujardin, Les Infidèles, sorti le 29 février, Gilles Lellouche se retrouve ainsi le sexe bloqué dans le vagin de sa partenaire lors d’un acte sexuel adultère. Si cela est fréquent chez les chiens, est-ce vraiment possible chez l'homme?
Une légende urbaine?
Sur Internet, l’angoisse est palpable. De nombreux témoignages rapportent des épisodes de penis captivus, le vagin de la femme se révélant un redoutable piège, le couple finissant aux urgences, comme sur doctissimo, par exemple.
PUBLICITÉMais ces témoignages sont difficiles à prendre au sérieux (un autre post du site s’intitule par exemple «ma copine mâche des chips pendant la fellation»).
Le côté spectaculaire et rare de la chose la rend fascinante. Tout ce qu’il faut pour créer une légende urbaine. Alors s’agit-il d’un mythe? L’angoisse de castration est souvent à l’origine de légende comme celle du vagin à dent illustrée par le très féministe film Teeth où une jeune fille transforme son vagin en arme d’émascultation massive.
Même les guides d’urgentistes se posent la question: l’ouvrage de référence Urgences médico-chirurgical de l’adulte des Dr Carli, Riou et Télion s’interroge:
«Il est difficile de savoir s’il s’agit d’une véritable entité clinique ou bien de jeux d’adolescents transformés en mythe de salle de garde.»
Un article paru dans le très sérieux British Medical Journal en 1979, se penche sur l’existence du phénomène et retrace ses différentes occurrences. Selon des récits médiévaux, des amants forniquant dans une église se seraient ainsi retrouvés bloqués pendant des heures, libérés seulement par des prières et des seaux d’eau froide.
Toute légende urbaine a une fonction moralisatrice, comme l’explique Jean Brunot Renard et Véronique Campion Vincent dans De sources sûre. Nouvelle rumeurs d’aujourd’hui. Ici, le penis captivus semble venir sanctionner l’adultère et le blasphème.
Mais au XIXe siècle, deux cas sont rapportés par des gynécologues allemands. Les épisodes décrits n’ont rien à voir avec la légende: une durée de quelques minutes, pas d’hospitalisation. Pour l’auteur de l’article, la rareté des descriptions suggère que «le penis captivus, n’est pas seulement rare, mais aussi relativement transitoire, avec des conséquences moins sensationnelles que celles colportée par la rumeur».
Pourtant quelques années plus tard, le même British Medical Journal publie l’article d’un médecin rapportant qu’il a soigné en 1947 à un jeune couple amené à l’hôpital sur un même brancard, bloqué en plein accouplement. S’il est rarissime et plutôt de courte durée, le penis captivus existe donc bel et bien et peut exceptionnellement amener des bêtes à deux dos aux urgences.
La solution : un valium et un toucher rectal
Chez le chien, le phénomène est assez fréquent et dû au gonflement du gland de l’animal. Il n’est pas rare de voir deux chiens accolés, étonnés de ce qui leur arrive.
Mais chez l’homme? «La seule explication pourrait être un spasme du muscle releveur de l’anus», explique le Dr Neidhart, professeur d’anatomie à l’Université de médecine de Lyon 1. «Un des faisceaux de ce muscle part du pubis, passe sur les côtés du vagin et fait le tour du rectum. S’il y a un spasme, comme une crampe, cela peut avoir pour effet d’écraser le vagin le contre le pubis et d’emprisonner la verge.»
Le penis captivus résulterait donc d’une contraction musculaire involontaire. Le même mécanisme se produit dans le vaginisme, sauf que pour ce dernier la contraction de la musculature vaginale a lieu avant la pénétration.
Le Dr Delantin, urgentiste à Chalon-sur-Saône, a été confronté à un cas de penis captivus durant sa carrière:
«En 1995, en poste aux urgences à l’Hôpital de Montceau-les-Mines, j’ai vu les pompiers hilares amener un mari et sa femme, coincés en position du missionnaire. La sonnerie du téléphone les avait surpris au plus mauvais moment, alors qu’elle approchait l’orgasme.»
Si le stress peut être excitant, il peut aussi exceptionnellement provoquer ces étreintes involontairement prolongées. Dans ce cas-là, un traitement myorelaxant par valium administré à la femme avait été nécessaire pour desserrer l’étau vaginal.
Mais alors que faire dans cette situation délicate pour éviter de se retrouver coincés l’un dans l’autre?
«On peut améliorer la situation, en mettant un doigt dans l’anus de la femme et en tirant en arrière», explique le Dr Neidhart:
«On élongue alors le muscle ce qui lève le spasme. Comme il suffit de mettre le membre en extension pour lever une crampe du mollet ou de la cuisse.»
Toucher rectal et valium, avis à ceux à qui ça arriverait…
Clément Guillet
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Les troubles du sommeil peuvent se révéler beaucoup plus sévères que l'insomnie ou le somnambulisme.
Parmi les troubles du sommeil, les insomnies et hypersomnies sont les causes les plus fréquentes de consultation. Mais certaines perturbations du sommeil peuvent prendre des formes bien plus spectaculaires. Les parasomnies –événements physiques indésirables durant le sommeil– sont très fréquentes durant l’enfance: rares sont les enfants qui n’en ont jamais eues. Elles peuvent persister à l’âge adulte sous des formes variées comme le somnambulisme, la somniloquie (parler pendant le sommeil), le bruxisme (grincer des dents) ou encore la catathrénie (gémir ou grogner). Mais les parasomnies peuvent parfois être beaucoup plus sévères et même conduire devant le tribunal.
Boulimie nocturne
Dans son livre Une fenêtre sur les rêves, paru en 2014 aux Editions Odile Jacob, le Professeur Isabelle Arnulf, neurologue qui dirige le service de pathologies du sommeil à la Pitié-Salpétrière, rapporte le cas d’une patiente, Mme D., réveillée en pleine nuit par le bruit et les étincelles de son micro-ondes dans lequel elle avait placé un CD tartiné de fromage râpé. Une autre fois, elle s’est cassé deux dents sur un steak congelé qu’elle était en train de dévorer.
Comme Mme D., les personnes souffrant de trouble alimentaire du sommeil se lèvent la nuit pour manger alors qu’ils sont encore endormis. Ce somnambulisme alimentaire peut entraîner des mises en danger dans les cas les plus extrêmes: en plus des aliments non comestibles, ces patients courent toutes sortes de risques en maniant le gaz, en escaladant des escabeaux… Selon le Pr Arnulf, 4,5 % de la population générale aurait déjà mangé une fois en dormant.
Agression sexuelle durant le sommeil
Manger n’est pas la seule activité étrange que l’on peut faire en dormant. L’érection réflexe nocturne est normale et survient quatre ou cinq fois durant la nuit. Mais certaines personnes ont une vraie activité sexuelle inconsciente –appelée sexsomnie— qui peut aller de la masturbation à la véritable agression sexuelle. Si les patients ne gardent aucun souvenir de ces épisodes, les témoins précisent que le patient n’a pas la même attitude sexuelle qu’habituellement. Parfois plus passionné, il est peut être plus agressif, plus cru. Le Pr Arnulf rapporte ainsi le cas de cette femme désemparée souhaitant acheter un Taser pour repousser les assauts brutaux de son mari que ses cris et coups ne suffisaient pas à calmer.
15% des adultes rapporteraient un comportement sexuel endormi et inconscient de la part de leur conjoint. Souvent majoré par la prise de médicament et d’alcool, ce trouble peut entraîner de graves conséquences médico-légales et conduire devant les tribunaux. Ce fut le cas en Suède en 2014 où un homme, accusé de viol, a été relaxé pour sexsomnie. Dans ce cas-là, les experts utilisent des techniques d’électroencéphalogramme et de vidéos infrarouges pour voir si des comportements sexuels sont associés à une activité cérébrale correspondant au sommeil et pouvoir ainsi distinguer le sexsomniaque du pervers.
Trouble comportemental en sommeil paradoxal
Fractures, ecchymoses, lacérations… D’autres parasomnies prennent la forme d’une agression physique: c’est le trouble comportemental en sommeil paradoxal. Le sommeil paradoxal –ou REM sleep– est la phase du rêve. Durant cette phase de sommeil qui survient toutes les 90 minutes, le cerveau est actif, les yeux bougent, les paupières restent fermées mais les muscles du corps sont complètement relâchés. Chez les sujets présentant un trouble comportemental en sommeil paradoxal, la paralysie musculaire est abolie: le rêve est alors agité. Les blessures du conjoint sont alors la principale cause de consultation.
Contrairement à la sexsomnie, les rêves sont ici remplis d’actions violentes: le sujet se défend alors contre des attaques d’animaux ou de personnes. Le trouble est d’autant plus grand que les comportements nocturnes contrastent avec la personnalité agréable affichée par les sujets durant l’éveil. Dans son ouvrage de référence Les Troubles du sommeil(2011), le Pr. Billiard note qu’environ 0,5% de la population manifesterait ainsi des comportements violents pendant le sommeil. S’il n’existe pas de traitement pour les troubles alimentaires du sommeil, des traitements permettent –en association à des règles d’hygiène de sommeil– de réduire les symptômes de la sexsomnie et du trouble comportemental en sommeil paradoxal.
Le sommeil assassin
Parfois, certains sujets en viennent même au meurtre: un article paru dans la revue Journal of Clinical Sleep Medicine en 2014 recense ainsi différents cas d’homicides et de viols où la défense a plaidé le trouble du sommeil. Certains accusés ont été condamnés, l’expertise ne mettant pas en évidence de trouble du sommeil. D’autres ont été acquittés après une évaluation par électroencéphalogramme, caméra infrarouge et tests d’alcoolisation.
Le sommeil assassin, c’est la trame du film de Soderbergh Effets secondaires, où Jude Law campe un psychiatre prescrivant un nouveau médicament à l’une de ses patientes qui lui cause des accès de somnambulisme. Durant l’un d’eux, elle tue son mari avant d’aller se recoucher tranquillement. C’est à peu près ce qui est arrivé dans l’un des cas les plus étonnants recensés dans l’article du Journal of Clinical Sleep Medicine: en 1987, un homme a parcouru 23 km pour tuer ses beaux-parents avant de se rendre à la police, en déclarant: «Il se peut que j’ai tué quelqu’un.» Après un procès retentissant et une longue procédure, il a finalement été acquitté.
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